En cette période de Noël, nous avons voulu marquer l'évènement en proposant une sélection des meilleurs FPS de l'année écoulée.

Nous nous consacrerons exclusivement aux FPS disponibles sur PC.

ANNEE 2009 : la révolution est en marche

Call of Duty Modern Warfare 2
Genre : First Person Shooter
Plateformes supportées : PC, XBOX360, PS3

On commence tout d'abord avec le jeu Call of Duty : Modern Warfare 2, développé par Infinity Ward, et édité par Activision. Etant largement déçus par le précédent opus (Call of Duty World At War), cette nouvelle mouture était attendue au tournant par une grande partie des joueurs.

Il est forcé de constater que notre attente a été récompensée, Infinity Ward nous offrant le FPS le plus spectaculaire de l'année.

Concernant le moteur graphique du jeu, sachez que c'est une évolution de celui qui était utilisé dans la version précédente. Les améliorations qui en découlent sont notables : nous évoluons dans des mondes plus vastes, le décor est mieux travaillé, et aucun problème de fluidité n'est à observer. Les environnements graphiques sont soignés et très diversifiés : le goulag russe, les favelas de Rio de Janeiro ou encore la plateforme pétrolière sont très fidèlement représentés, ce qui renforce le caractère réaliste du jeu. L'immersion est vraiment le point fort du jeu. Le moteur physique, quant à lui, fait des merveilles : vitres brisées, explosions dignes d'un film holywoodien.

Concernant le gameplay, il est simple et bien huilé. En mode solo, le joueur a accès à une palette d'armes très fournie, à la limite de la surrenchère. La diversité des actions est tout aussi impressionnante que la quantité d'armes disséminées à travers les niveaux du jeu. En effet, le joueur pourra, à des instants précis, utiliser des motoneiges, escalader un mur de glace en montagne avec des piolets, ou encore faire une course poursuite en bateau pneumatique. L'intensité et l'adrénaline sont bien présentes.

La bande-son est également à son avantage. En revanche, la faible durée de vie (5-6h maximum selon le niveau de difficulté) et la défaillance (il n'y a pas d'autres mots) du mode multijoueurs décourageront certains.

Pour conclure, même si le jeu est perfectible sur certains points bien précis, l'expérience vidéo-ludique est telle que vous pouvez l'acheter les yeux fermés.

Left 4 Dead 2
Genre : First Person Shooter
Plateformes supportées : PC, XBOX360

Left 4 Dead - premier du nom - a été la grosse surprise de l'année 2008. Possédant un gameplay et une intensité uniques, il a ravi de nombreux joueurs à travers le monde.

Cette suite justifie-t-elle vraiment un nouvel achat, ou s'agit-il uniquement d'une "mise à jour payante" ? Cette question est très légitime, au vu de la politique commerciale menée par Valve ces dernières années.

Le but est toujours le même : survivre à une horde de zombies disséminés à travers les niveaux, dans le but d'atteindre des points de contrôle. La coopération est une des bases du gameplay proposé. Si le nombre de zombies envoyés par l'IA tout au long de la partie est tout simplement colossal (bien pire que le nombre d'ennemis que l'on peut rencontrer dans Serious Sam par exemple), les joueurs infectés doivent néanmoins faire preuve d'organisation et de coordination s'ils veulent pouvoir arrêter à temps les survivants ; les survivants devront pour leur part veiller à se couvrir mutuellement, se soigner et rester groupés.

Le jeu offre un côté graphique assez glauque, ce que nous apprécions fortement. Les graphismes, certes moins impressionnants que dans Call of Duty : Modern Warfare 2, sont soignés et tellement crédibles que nous pourrions avoir le sentiment d'évoluer dans un film à la Romero.

La liste des améliorations est assez conséquente : cinq nouvelles campagnes disponibles et surtout bien rythmées, de nouveaux types d'infectés et de survivants, de nouveaux modes de jeu (Collecte / Réalisme), de nouvelles armes et munitions (incendiaires, explosives). Celle-ci justifie à elle seule l'achat du jeu, le fun (qui n'aime pas réduire en charpie des zombies ?) et l'intensité faisant le reste.

Wolfenstein 2009
Genre : First Person Shooter
Plateformes supportées : PC, XBOX360, PS3

Sorti en 1992, Wolfenstein 3D, au même titre que Doom, a été lé précurseur d'un genre nouveau, à savoir le jeu de tir à la première personne (FPS).

Cette nouvelle mouture est loin de faire l'unanimité au sein de la communauté. Pourtant, il mérite de s'y attarder.

Tout d'abord, les graphismes, loin de soutenir la comparaison avec Left 4 Dead 2 ou encore, sont tout de même convenables. Les joueurs les moins exigeants pourront y trouver leur compte.

Les décors en intérieur et en extérieur sont assez diversifiés, et quelques effets (explosions, ralentis....) sont à observer.

Comme vous pouvez vous en douter, le principe de base reste le même : fracasser du nazi en pagaille. Même si le jeu se révèle bourrin et donc sans aucune finesse (scénario très limité), il est forcé de constater que le plaisir (même si il n'est pas grandiose) est bien présent.

La diversité des armes et équipements (mitrailleuses, pistolets, lance-flammes, canon électrique, bouclier d'invulnérabilité...) est plutôt jouissive.

La bande-son alterne le bon et le moins bon. La tension qui en résulte est plutôt bien dosée, même si cela s'avère insuffisant.

En revanche, la durée de vie (7-8h de jeu au maximum) et le mode multijoueurs, complètement dépassé, peuvent provoquer des crises d'urticaire...Ce sont les deux gros points noirs de cet opus.

Pour conclure, Wolfenstein 2009 peut être un jeu divertissant pour les joueurs les moins exigeants.

Borderlands
Genre : First Person Shooter
Plateformes supportées : PC, XBOX360, PS3

Possédant une ambiance "western post-apocalyptique", ce jeu est en réalité un mélange des genres. Il combine en effet les avantages d'un FPS et d'un jeu de rôle, ce qui est assez original il faut bien l'avouer. Seul Hellgate London avait tenté l'expérience, mais il s'avère que Borderlands le réalise d'une manière assez rafraîchissante. Un véritable tour de force de la part des développeurs, qui ont souhaité que le joueur puisse évoluer comme il le souhaite ; cette totale liberté provenant de l'existence d'un système de quêtes principales et secondaires, ainsi que de l'intégration d'un inventaire modulable.

Ce qui frappe aux premiers abords, c'est le cel-shading. Même si ce genre de graphismes ne plaît pas à tout le monde, il offre à Borderlands la possibilité d'acquérir une identité propre, comme l'avait fait XIII il y a quelques années...L'univers est assez crasseux, déjanté, impitoyable, et une multitude de petits détails permettront aux joueurs d'évoluer dans un monde plus réaliste que jamais.

Les bruitages et les doublages sont assez convaincants dans l'ensemble, et donnent encore davantage de consistance à l'univers dans lequel le joueur évolue.

Pour conclure, la durée de vie et le mode multijoueurs sont deux atouts supplémentaires permettant au jeu d'avoir un bel avenir devant lui. Un résultat inattendu et complètement novateur, confirmé par le fait que la barre des deux millions d'exemplaires vendus est déjà atteinte (depuis la semaine dernière).