JuliaN : Tout d'abord, pourrais-tu te présenter brièvement et résumer ton parcours ? Quels rôles occupes-tu au sein du staff de Occitania Gaming ?

Mathieu : Bonjour, je suis Mathieu Guillot, président de l’association GamingLink. Juriste spécialisé en droit des affaires, j’ai 26 ans et j’occupe le rôle de chef de projet. J’ai découvert le monde associatif lié à l’esport avec Counter Strike Source à l’âge de 14 ans, et je me suis véritablement investi dans une multigaming 4 ans plus tard au sein de VariousArtist, qui n’existe plus aujourd’hui malheureusement.

JuliaN : Peux-tu nous parler de Occitania Gaming et de son histoire ?

Mathieu : L'Occitania Gaming Convention s'est déroulée pour la première fois les  13 et 14 octobre 2018. C'est un projet qui vient d'un groupe d'amis désirant partager leur passion pour les jeux vidéos et surtout l'esport.

JuliaN : La nouvelle édition de l'évènement Occitania Gaming aura lieu dans quelques semaines. Où se déroule-t-elle ? Combien prévoistu de participants ? Quels sont les tarifs en vigueur ? Quels seront les jeux proposés ?

Mathieu : L'OGC2019 se déroulera au sein de la salle Eurythmie à Montauban (82).

Nous devrions accueillir comme l'année précédente au moins 300 joueurs et les places sont de 20 à 30€, en fonction du tournoi pratiqué.

Lieu de l'évènement

Nous avons des tournois sur CS:GO, Fortnite, League of Legends et SSBU.

La billeterie est ici : https://occitaniagamingconvention.fr/billetterie/

JuliaN : As-tu déjà une répartition précise des dotations (lots et cashprize) à nous communiquer ?

Mathieu : Voici les dotations prévues pour chaque tournoi :

JuliaN : D'après toi, quel est l'aspect le plus délicat dans l'organisation d'un évènement LAN comme la Occitania Gaming Convention ? As-tu un conseil à donner à ceux qui voudraient se lancer dans ce type de projet ?

Mathieu : Le financement et l’équilibre des comptes est primordial pour pouvoir avancer sur le long terme. Cela implique de bien gérer ses ambitions initiales et de maîtriser certains aspects économiques.

Peut-être le choix de la date aussi, qui va être crucial, mais il y a de nombreux aspects qui rentrent en compte sur ce genre de projets. C’est d’ailleurs ce qui me plaît.

Chaque membre de l’association est compétent sur des domaines divers, et chacun contribue à améliorer notre projet. Il faut surtout ne pas hésiter à en parler autour de soi et à rechercher l’aide des gens qui ont déjà une bonne expérience ; il faut bien s’entourer.

JuliaN : Que penses-tu globalement de la situation du sport électronique francophone, souvent associé à une instabilité chronique et à un manque de moyens financiers ?

Mathieu : L'esport francophone se développe, c'est évident. Il y a un foisonnement d'initiatives et de bonnes volontés. Il y a un gros travail de recherches (Nicolas Besombes notamment) également et de structuration qui se met en place.

C'est très motivant de suivre cette dynamique et si j'ose dire, d'y participer.

JuliaN : Par tradition, je te laisse conclure l'entretien.

Mathieu : Merci pour cet entretien et j’espère vous retrouver nombreux sur l’évènement le 16 et 17 novembre prochain !

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